Un périple vietnamien

Cher(e)s lectrices et lecteurs,

Je reprend ma plume pour cette fois parler d’un sujet plus proche de moi : le Vietnam.
J’espère, que cela vous donnera le goût d’en découvrir un peu plus sur ce pays.

Pour se remettre dans le contexte, me voilà expatrié pour des raisons professionnelles, depuis environ 4 mois dans un nouveau chez moi : le Vietnam et plus precisement à Saigon (Ho Chi Minh ville selon la version officielle).
Cette ville est tout simplement bouillonnante et, mérite bien le surnom que je lui porte : « Crazy Saigon ».
Au premier abord, on aurait tendance à être dépassé vu la vitesse à laquelle les gens vivent ici mais, à force de persévérance on finit par s’habituer et s’acclimater au rythme de vie.

Mon côté globe trotter m’a fait envie de découvrir de nouvelles contrées et, mon choix c’est naturellement porté sur l’Asie et plus particulièrement le Vietnam et Saigon.
Permettez moi de vous donner quelque raisons qui m’ont incité à venir vivre ici au Vietnam : un coût de la vie relativement bas, un climat tropical, une population vivante et dynamique, une disponibilité correcte des biens de consommation et un pays en pleine croissance et, porteur de nombreuses opportunités économiques.

On peut parfois trouver déroutant les démarches administratives à effectuer au Vietnam mais, globalement si on trouve les bonnes personnes pour se faire aider alors tout roule.
Un visa est nécessaire pour y résider mais à long terme une carte de résidence est préférable, que l’on peut obtenir via l’entreprise qui nous emploie.

Au premier abord, ce qui surprend le plus c’est clairement la circulation routière !
Imaginez comme des milliers de motos à tous les carrefours de la ville.
Ils sont tous immobiles, appuyez sur « lecture » puis « avance rapide » et observez les 5 premières secondes, c’est unique au monde et inimaginable en France.
Ils se mettent à droite pour tourner à gauche, roulent tout doucement sur la gauche de la voie de droite etc…
Il n’y a aucune logique, on est régulièrement obligé de slalomer, chose qu’il vaut mieux éviter de faire en France.
Toutefois il est quasi indispensable de posséder un scooter (achat, location) à Saigon et cela offre une vraie sensation de liberté, pour peu que l’on soit vigilant sur la route.

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La vie en général, les gens ne sont pas stressés, et ils sont souriants la plupart du temps.
Jusque la je n’ai pas trouvé peuple aussi accueillant et chaleureux que les vietnamiens.
Être un étranger/expatrié au Vietnam, c’est être une attraction par nature pour les vietnamiens, on est plus surpris d’être arrêté dans la rue juste pour être pris en photo ou, voir un groupe de jeunes, venir vouloir discuter, juste pour améliorer leur anglais.

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Il faut venir au Vietnam avec un esprit ouvert. Le manque de logique des habitants et certaines de leurs habitudes pourrait vous gâcher le voyage. La corruption des policiers de la circulation et d’autres petits détails peuvent aussi énerver.

Aussi surprenant que ça puisse paraître, on peut se faire inviter à dîner dans un street food par de parfaits inconnus, les vietnamiens adorent partager de manière très convivial leur repas avec leur proches.
Tout compte fait le Vietnam est un pays où il fait bon vivre. C’est une excellente destination pour s’expatrier.
Les rues sont parfois très bruyantes, il y a du monde partout et les gens ne sont pas toujours très disciplinés.
On est toutefois bien loin de la morosité ambiante qui règne en France. De plus les gens ne sont pas agressifs et le pays est tout à fait sûr.

Toutefois il existe de nombreux problèmes qui reste sans solution pérenne tel que la pollution, le tri des déchets, l’eau qui est non potable à la consommation.
Cela pose de nombreux problèmes sanitaire et malheureusement le gouvernement local ne semble pas prendre les mesures adéquates pour les résoudrent.

Le Vietnam subit un véritable boom démographique, du fait de son développement rapide et, compte une population jeune d’environ 91M d’habitant en 2016.
Elle représente une force de main d’oeuvre importante et de plus en plus qualifiée, ce qui pour les entreprises étrangères est un point non négligeable.
Avec un taux de croissance de 6,5% en 2015, le Vietnam est actuellement une des économies les plus dynamiques parmi les pays emergents.
Le coût de la vie bas permet aussi de décupler sa capacité d’investissement et les IDE représentent environ 15 milliards de $ en 2016/

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Passer d’un des pays ou les gens sont les plus pessimistes comme la France a l’un des pays les plus optimistes comme le Vietnam est une expérience unique et inoubliable.Je ne regrette absolument pas ce choix et même si, force est d’admettre que ma famille ou mes ami(e)s peuvent par moment me manquer, je ne suis pas nostalgique du système français.

De nos jours à travers divers moyens de communication (Skype, Facebook, WhatsApp), on trouve toujours moyen de communiquer, malgré le décalage horaire important (+5h en été et +6h en hiver).

La suite de ce périple vous sera racontée dans un prochain billet après avoir visité d’autre parties de cet intriguant et accueillant pays 😉
Pour celles et ceux qui sont passionné(e)s de voyage, je vous renvoi sur un article que j’ai écris à ce sujet : https://leregardduncitoyencurieux.wordpress.com/2013/05/03/le-gout-du-voyage/

N’hesitez pas a commenter si vous avez des questions ou tout simplement dire ce que vous avez pensez de cet article 😉

Plaidoyer pour sauver l’Europe

Flag of European Union

Flag of the european union in front of the deep blue .

Cher(e)s ami(e)s, aujourd’hui j’ai décidé de prendre ma plume pour écrire un plaidoyer qui j’espère saura vous convaincre.
Aujourd’hui il est plus que nécessaire de défendre l’Europe contre une destruction

Nous l’avons vu, le 24 juin 2016 restera dans l’Histoire qui s’est écrite sous nos yeux avec un grand H.
Le Brexit est maintenant une triste réalité, même s’il s’en suivra une période de 2 ans avant de voir une sortie effective du Royaume-Uni de l’Union Européenne, en application de l’article 50 du traité de Lisbonne.
On pourrait penser que le Brexit qui, s’apparente à une catastrophe pourrait à vrai dire être salutaire à l’évolution de la construction européenne.Celle ci est dans une période de crise quasi systématique (euro, Grèce, crise migratoire, menace russe sur sa sécurité extérieure…)

Il faut alors se poser une question existentielle : quel avenir pour l’Union Européenne après ce vote du Brexit ? Nous allons tenter d’y répondre

L’Europe est clairement à un tournant de son histoire et de l’Histoire, elle qui fut construite après la Seconde Guerre Mondiale justement pour combattre les nationalismes qui furent à l’origine du plus grand désastre humain historique.

Aujourd’hui l’Union Européenne est une structure bien trop complexe pour être comprise de ses peuples membre, elle est technocratique et ne fait pas assez de pédagogie démocratique pour la mettre en valeur.
Dès lors, elle se retrouve mise au banc des accusées chaque fois qu’une crise financière, démocratique ou migratoire a lieu.

Ainsi il est vraiment fondamental de rendre l’Union Européenne plus accessible aux citoyens qui la compose.
Cela passe par des efforts de transparence politique, une nécessité de montrer qu’elle peut être porteuse d’espoir et d’espérance pour l’avenir et non un fardeau économique ou politique.

De nos jour, l’Europe est tout simplement incompréhensible, elle n’est pas a la portée des peuples qui pourtant bénéficie grâce a elle de formidable avancées juridiques, sociales, sociétales, économique parmi tant d’autres !
On l’a bien vu en 2005 lors du référendum pour la Constitution Européenne, les français ont rejetés ce texte car trop complexe a comprendre, sous entendant que l’Europe ne leur apporterait rien de bon juste des complications.

L’Europe est à un tournant majeure de sa construction depuis 2008 et cette crise économique majeure que nous avons connu.
Les peuples membres se sentent déconnectés de cette machine bureaucratique éloignée des idéaux des pères fondateurs.

Je veux croire que nos politiques seront capables de saisir l’opportunité et de comprendre que le chemin d’une nouvelle Europe des peuples est la seule option pour montrer au monde que nous avons construit cette ambition de paix juste pour proposer un modèle de société plus humaniste.

Les populismes sont combattus à l’ouest de l’Europe et au pouvoir à l’Est, rien qu’a observé les pouvoirs en Hongrie, Slovaquie ou Pologne, il y a de quoi être très inquiet de ces dérives autoritaires et ultra nationaliste.

Aujourd’hui, on s’inquiète même pour la pérennité de l’Etat de droit dans ces pays la, et cela met en danger la stabilité de l’Union Européenne.
Aujourd’hui l’Europe se meurt, faute de volonté des gouvernements européens d’aller plus loin dans la construction d’une Europe solidaire.

Face a une Amérique qui a fait le choix du protectionnisme, du populisme, et d’un repli sur elle même en élisant Donald Trump en tant que President, ne faisons pas les mêmes erreurs.
On l’a bien vu récemment, Trump ne favorisera clairement pas l’unité européenne et c’est à nous européens de prendre notre destin en main et non de se laisser dicter notre avenir par une personnalité politique extérieure (Trump, Poutine)

Les valeurs européennes ont volées en éclats, comme le montre notamment l’abandon du droit d’asile et on le voit dans de nombreux pays, on tente de gagner une élection en flattant son aile eurosceptique, alors qu’on l’a vu dans l’exemple de la présidentielle autrichienne, c’est voué à un échec total et absolu.

Aujourd’hui plus que tout il est l’heure de protéger les nombreux acquis essentielles que nous a permis d’obtenir l’Europe.
Malheureusement ces derniers sont attaqués chaque jour de manière un peu plus agressive par les partis nationalistes aux 4 coins du continent.
Il est grand temps de donner une image plus pédagogique de l’Europe, qu’elle se restructure et se concentre sur l’essentiel pour sauver ce projet unique au monde et qui fait la fierté et la richesse de notre continent.
Aujourd’hui, on ne peut que déplorer de pas entendre assez les différent(e)s candidat(e)s à la présidentielle défendre cette Europe qui, nous a tant offerte et permit d’être la ou nous en sommes.

Je ne prétend pas avoir de solution miracle pour sauver l’Europe mais ce signal d’alerte que nous ont envoyés les britanniques à travers le Brexit doit nous permettre de nous mobiliser pour sauver l’Europe telles que nous l’aimons et la connaissons.
L’Europe n’est pas parfaite mais sachons la défendre et l’améliorer contre les dangers qu’elle encourt.

Aujourd’hui l’Europe est un château aux fondations qui vacillent, alors faisons en sorte de la rendre plus fort et plus juste pour pérenniser notre avenir commun.

Vive l’Europe !

Lettre à ma chère France 

Ma Chère France, pays de mon enfance, mon cher pays, je t’ai souvent critiquée, mais c’est le cœur lourd que je t’écris et je sais ô combien le deuil est encore fort en ton sein et accepte modestement mes plus sincères condoléances.

Ma Chère France, j’ai longtemps cherché les mots justes avant de t’écrire cette lettre ouverte, mais je n’avais ni le temps ni l’envie, mais voilà, ça y est, je me lance pour te crier mon amour. Aujourd’hui, l’épreuve que tu traverses depuis ce fameux vendredi 13 novembre 2015, m’attriste et me révolte profondément.

Je me suis longuement demandé, si je devais mettre des mots sur ce que j’ai ressenti depuis ce triste jour funeste et j’en suis venu tout simplement à la conclusion, que cela serait un soulagement, parce que cette soirée du 13 novembre 2015, je m’en souviendrai toute ma vie, toi, ma France dans la terreur.

Ma Chère France, que tu es belle et rayonnante quand nous sommes unis, certes dans la douleur et la peine, mais, moi-même j’étais si ému quand nous avons rendu hommage à différentes reprises à ces victimes innocentes de la barbarie terroriste.

Je suis moi-même passé par toutes les émotions imaginables : la peur, la tristesse, la colère, l’incompréhension et l’inquiétude.

J’ai tant pleuré pour toi ma chère France, j’ai eu du mal à exprimer mes émotion pour toi mais aujourd’hui, ce qui prédomine, c’est la fierté d’appartenir à cette nation de liberté.

Tu n’étais pas encore guérie de tes blessures du 7 janvier et de la barbarie meurtrière contre Charlie Hebdo ou l’Hyper Casher que de nouveau, tu as été prise d’assaut par des monstres qui ont voulu toucher au symbole même de notre fondement démocratique : LA LIBERTE.

Ma Chère France, ta peine est immense et nous la partageons toute et tous car tu as perdu 130 des enfants qui cohabitaient en ton sein. Ces enfants de la République, jamais nous ne devons les oublier, et perpétuer leur mémoire est un devoir et une obligation commune.

J’ai eu tant de peine, de tristesse quand ce vendredi 27 novembre, lors de l’hommage national, nous avons énoncé leur noms à chacun et chacune d’entre elles qui sont partis trop vite sous les balles des terroristes.

En me disant « fier d’être français » je t’exprime mon cher pays juste la gratitude et l’expression de mon attachement à toi ma chère France.

Car oui, tu t’es battue pour que nous soyons des hommes et des femmes libres, car tu es la patrie des droits de l’Homme. C’est toi qui les as proclamés, haut et fort, ce fameux 26 août 1789 et cela restera a jamais forgé dans notre patrimoine historique commun !

Ma Chère France, ne te laisse pas aveugler par la colère, cette colère froide qui te ferait regretter ce magnifique élan de solidarité qui prédomine ici chez nous comme a l’étranger, de Sydney à Rio en passant par Londres.

Ne cédons pas au populisme, au racisme, qui sont contraires à tes valeurs les plus chères. Ne tolère pas de discours de haine et les amalgames, car, tous les enfants de la République sont égaux devant la loi et, nous devons faire preuve de sagesse et surtout de sang-froid devant la situation actuelle.

Je prie tous les jours pour toi, ma chère France, pour que tu sois responsable, pour que nos politiques, de tous bords, qu’ils se disent de gauche mais prône un discours sécuritaire à outrance et, jouant sur la peur comme le fait Manuel Valls ou de droite avec Sarkozy, Estrosi, et bien d’autres qui se fourvoie avec le Front National pour remporter la palme de la surenchère sécuritaire…

Je t’en supplie ma chère France, ne cède pas à l’envie de bafouer cette liberté qui nous sert de bien commun le plus précieux, pour faire de ces évènements tragiques un justificatif à un discours sécuritaire ou ultra sécuritaire

Tôt ou tard il ne portera jamais ses fruits et mettra en péril notre société à toujours plus nous diviser, nous radicaliser…Il s’agirait là de solutions bien trop simplistes et surtout démagogiques

Ma Chère France, stp continue de faire germer les graines de l’égalité, de la liberté et de la solidarité.
Ne cède jamais au nationalisme, car comme disait Romain Gary : « Le patriotisme, c’est l’amour des siens, le nationalisme, c’est la haine des autres »

Ma Chère France, enfin, je voudrais m’incliner devant toi et t’offrir tout le respect que tu mérites.

La dignité avec laquelle tu as réagi à ces attentats m’a tout simplement forcé le respect et l’admiration

Pour que l’esprit du 11 janvier et la solidarité de ce mois de novembre ne reste pas vain à jamais.

Bien à toi,

Très affectueusement

Raphaël, un de tes enfants qui t’aime profondément

la liberté, ce bien commun si cher à notre démocratie et pourquoi je ne voterai plus pour la gauche

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Chers ami(e)s lecteurs et lectrices, je suis tout d’abord heureux de vous retrouver pour ce nouvel article qui s’intitulera « la liberté, ce bien commun si cher à notre démocratie et pourquoi je ne voterai plus pour la gauche »

Je vous joins ici le lien vers un article connexe sur le même type de sujet que j’avais écrit peu après les attentats (http://wp.me/p3u24e-ax)

Liberté, en voila un joli mot ! La liberté est avant tout un idéal.

Tout d’abord tentons de donner une définition de ce que peut représenter la liberté : de façon générale, elle désigne la possibilité d’action, de mouvement ou de pensée.
Au sens philosophique, social et politique, c’est l’aptitude des individus à marquer leur volonté.
On marque ici avec cette définition, la volonté de créer un droit sacré et inaliénable pour les individus donc les citoyens(nnes).

Posons-nous alors la question de savoir si la loi est un obstacle à la liberté ou alors si elle est la condition à la liberté collective.

Ici nous parlons donc d’une loi sur un sujet sensible, à savoir le contraste entre la nécessite de protéger les citoyens et la jouissance par ces mêmes citoyens de leurs libertés individuelles et fondamentales garanties par la Constitution de 1958.

Le Conseil Constitutionnel a perdu ici l’occasion de sacraliser les droits fondamentaux des citoyens en donnant une valeur constitutionnelle à une forme d’Habeas Corpus et il a ainsi manquer un rendez vous avec l’Histoire.

La Constitution est formée de nombreux articles mais aussi et surtout d’un bloc dit « bloc de constitutionnalité » qui permet au Conseil Constitutionnel de protéger, garantir voire élargir les libertés individuelles et fondamentales des citoyens(nnes).

On compte parmi cedit bloc de constitutionnalité la fameuse Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, texte socle et fondateur des libertés fondamentales dont nous jouissons.

Mais rentrons dans le vif du sujet ici : ce qui fâche c’est donc bien cette fameuse loi dite « loi sur le renseignement ».

Elle a provoqué une levée de boucliers des défenseurs des libertés civiles, numériques, allant jusqu’a être qualifiée de honte par le New York Times !

Un des aspects les plus choquants est l’origine socialiste de cette loi : comment un gouvernement dirigé par Manuel Valls qui se veut social libéral, peut-il pondre et faire voter une loi dont les fondements même sont ouvertement liberticides ?

Et quand même malgré le blanc-seing offert par le Conseil Constitutionnel, cette loi scélérate n’aura jamais grâce à mes yeux et, m’a fait perdre toute confiance possible dans la gauche actuellement au pouvoir.
Et que dire quand ce même Manuel Valls dénonce les « pressions » de la société civile ? Cette société civile aussi diverse alliant de nombreux défenseurs des droits, qu’ils soient numériques comme la Quadrature du Net ou encore, le bâtonnier de Paris ou juste de simples citoyens soucieux de voir leurs acquis démocratiques ne pas fondre comme neige au soleil au prix d’un gain politique personnel.
Est-ce si abominable de vouloir défendre ses droits et libertés fondamentales ?
Appeler son (sa) député(e) à faire barrage est donc insupportable pour Manuel Valls, lui adepte du tour de force démocratique quand on voit son usage abusif de l’article 49-3 sur la loi Macron.
Manuel Valls joue donc un jeu terrible en manipulant nos libertés sous couvert de combattre le terrorisme !

Car le terrorisme n’est au final que le 4eme justificatif pour cette loi scélérate : on trouve avant cela « les intérêts majeurs de la politique étrangère », « les intérêts économiques industriels et scientifique de la France », « la prévention des atteintes à la forme républicaine des institutions ».

Que dire de toutes ces finalités ? Elles sont bien trop larges et ambiguës pour éviter toutes formes d’abus comme on a pu le connaître avec les différents programmes de surveillances de la NSA.

Moi qui ai cru aux valeurs de la gauche en 2012 me voilà très fortement déçu, dépité, désillusionné pour ne pas cacher un très fort ressentiment de colère contre elle.

Ça ne sera pas pour des raisons économiques ou politiques que je me refuserai à dorénavant ne plus jamais voter pour la gauche, mais pour des raisons de valeurs auxquelles je crois profondément et que j’estime vitales à ma vie de citoyen.

Je ne voyais pas la gauche faire une politique sécuritaire comme son prédécesseur Nicolas Sarkozy, mais force est de constater que c’est du pareil au même.

Je ne nie pas que la France qui a du faire face aux terribles attentats du mois de janvier contre Charlie Hebdo affronte une menace terroriste grandissante, perpétuelle et expansionelle mais la fin ne justifie pas les moyens.

Offrir un cadre légal à l’action par principe souterraine de nos services de renseignement est nécessaire certes mais, il est impératif que cela soit borné à des missions avec un contrôle et un cadre qui évitent toute surveillance de masse numérique via les boites noires notamment.

Que dire aussi d’une gauche qui, elle qui est si attachée aux valeurs de justice notamment sociale ne permet pas de garantir la pérennité d’un réel garde fou judiciaire en ne créant qu’une commission administrative sous l’autorité du Premier Ministre, dont celui-ci peut passer outre en cas de nécessité d’une urgence sans besoin de caractériser celle-ci.

De plus la surveillance étant par nature secrète, le droit de recours est en tout point théorique puisque le citoyen ne pourra ni être informé par le Conseil d’Etat, ni par ladite Commission de contrôle de la surveillance qu’il subit.

Est-ce que la gauche nous a fait rentrer dans une ère de « Big Brother » ? Veut-elle ressusciter Orwell et son fameux roman  » 1984  » ? Ce genre de dérive autoritaire est en tout point inquiétant pour un pays démocratique comme le notre.

Cette loi sur le renseignement qui va bien au delà des espérances sécuritaires du controversé Patriot Act américain qui fut voté en 2001 aux Etats-Unis après le 11 septembre, pourtant lui même très décrié car liberticide sur de nombreux points !

Même les républicains américains, pourtant réputés pour leurs fantasmes et leurs intransigeances ont, acceptés une réduction de la portée du Patriot Act lors de sa reconduction pluriannuelle alors que dire de la gauche française qui se dit pragmatique mais qui au final vire à l’autoritarisme.
Alors comment ne pas rester de marbre quand c’est un gouvernement dit de gauche qui la vote ? Cette gauche qui visiblement est fâchée avec les écoutes quand on connaît le passif de dérives connues sous la présidence de François Mitterrand.
Alors oui la gauche m’a perdue à tout jamais car comme l’a dit si sagement l’américain Benjamin Franklin, « un peuple prêt a sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité, ne mérite ni l’une ni l’autre et finit par perdre les deux »
Je vous mets aussi pour conclure le lien vers ce magnifique poème de Paul Eluard intitulé aussi sobrement « Liberté » : http://www.poetica.fr/poeme-279/liberte-paul-eluard/
La libre parole est à vous maintenant si vous souhaitez commenter cet article, appropriez-le vous, c’est ça aussi la liberté du partage des idéaux.

Pourquoi la jeunesse fuit la politique

Cher(e)s ami(e)s lecteurs(trices), je vous retrouve avec grande joie.
Aujourd’hui j’ai décide de vous écrire sur un sujet qui touche notre jeune génération et tranche d’âge : le désintérêt de la jeunesse pour la politique.

Les jeunes, en général, ont tendance à se mettre en retrait quand on évoque la politique. Certes, ils ne sont pas totalement dépolitisés, mais il semblerait que la politique ne figure pas parmi leurs priorités. Pourquoi ce désintérêt ? C’est ce que je vais tacher d’expliquer.

A l’heure où notre société a besoin de repères, la classe politique elle nous offre un bien triste spectacle.
Entre d’un coté un Parti Socialiste, représenté par le Premier Ministre en la personne de Manuel Valls qui vire
à l’autoritarisme à travers son projet de loi sur le renseignement, projet clairement attentatoire à nos libertés publiques et individuelles.

Et de l’autre l’UMP, pardon devrais je dire « Les Républicains » (on aurait beaucoup a dire la dessus mais ce n’est pas le sujet du jour) dirigé par Nicolas Sarkozy dont le seul crédo est un populisme exacerbé pour, réitérer la stratégie (ratée) de 2012 pour récupérer les voix du Front National d’ici à 2017.

Alors me direz vous, ce ne sont pas les seuls partis existants en France… certes il en existe bien d’autres… mais trouve ton la trace d’un engouement massif pour ces partis de la part de la jeunesse française ? La réponse est probablement que la certitude n’a que peu de place en politique.

Les jeunes et la politique : voilà une association qui n’est pas évidente. Loin de la génération Baby Boomers, la génération Y se détache du plan politique.

C’est le système des « grands » partis qui empêchent l’émergence de jeunes à la tête de ces mêmes formations. Ces partis sont trop hiérarchiques et claniques, mais je ne connais pas de grand parti au monde où il est facile d’émerger.

Je connais nombre d’ami(e)s ayant encore foi en la politique et qui militent dans des grand partis comme le PS, l’UMP ou l’UDI. Mais au regard de la jeunesse et je peux leur dire toute la fierté et l’admiration que j’ai pour eux dans un moment notre société malade mérite plus d’engagements solennels comme ça.

Aujourd’hui, les jeunes sont paralysés face à la politique. Ils confondent souvent politique et technocratie. Un politicien, c’est quelqu’un qui décide en prenant en considération les réalités de la société, alors qu’un technocrate s’occupe d’un domaine très précis.
Beaucoup voient la politique comme un moyen de s’enrichir et cela est très dangereux.

Depuis les années 70 et 80, la scène politique a beaucoup évoluée. Si la génération précédente voulait renverser le système, la jeunesse d’aujourd’hui est beaucoup plus individualiste.

Défendre la jeunesse est un argument perpétuel qu’utilise les politiques de tout bord pour au final n’apporter que de la déception et peu de résultats.
François Hollande avait même
pris un engagement solennel à ce sujet :Si je reçois le mandat du pays d’être le prochain président, je ne veux être jugé que sur un seul objectif : (…) est-ce que les jeunes vivront mieux en 2017 qu’en 2012 ?
C’est pour la jeunesse de notre pays que je veux présider la France. »

Qu’en estil aujourd’hui ? Cela semble encore une promesse vaine et oubliée…
Aujourd’hui, la jeunesse se lasse de toutes ces promesses bafouées et n’y voit plus clair dans ses perspectives d’avenir.
Ce même avenir, qu’elle regarde avec inquiétude, une partie non négligeable d’entre elle choisissant même l’exil à l’étranger pour obtenir un avenir plus radieux même si, cela n’est pas source de garantie absolue.

Alors aujourd’hui plus que tout, car la jeunesse est l’avenir de notre pays il faut lui redonner confiance, lui redonner le goût de s’investir massivement dans un projet de société qu’est la politique, et ce qu’importe les convictions de chacun ou chacune d’entre nous.

Il ne faut pas oublier qu’en 2002 lors du 1er tour de la présidentielle, 40% des 18-25 ans ne sont pas allés voter, avec la conséquence que l’on connait : la présence de Jean-Marie Le Pen au second tour, entrainant un choc émotionnel intense dans notre société et classe politique.

Alors homme et femmes, vous qui êtes élu(e)s de la République, au lieu de nous promettre monts et merveilles à travers des promesses vaines, faites en sorte de nous redonner goût au débat politique, ce débat étant l’essence même de notre société démocratique.

Cette fausse stratégie du PS face au Front National

Tout d’abord c’est avec plaisir que je vous retrouve cher(e)s ami(e)s lecteurs et lectrices.

On le voit bien depuis 2012, le Front National est un parti qui monte au fur et à mesure des élections au point, d’en obtenir un ancrage local à défaut de rêver à un destin national en 2017.
Marine le Pen rêve de faire son entrée à l’Élysée en 2017 c’est un secret de Polichinelle et l’UMP comme le PS l’ont bien compris.

Aujourd’hui et depuis 2012 c’est bien le PS qui est au pouvoir avec François Hollande et Manuel Valls comme composantes de l’exécutif, respectivement Président de la République et Premier Ministre.

Depuis 2012, ils accumulent de nombreux échecs électoraux et font, face à une poussée massive d’un vote de droite et aussi d’extrême droite pour le Front National.
Le vote des municipales, puis des européennes, et dans une moindre mesure des départementales ont été le marqueur de ce vote en faveur du Front National.

Mais attardons nous ici sur les raisons de ce vote : pourquoi les électeurs votent ils en faveur du Front National et quel sont les facteurs favorisant ce vote ?

Premièrement je ne reprendrai par cet argument massue d’une partie de la gauche qui, consiste à cataloguer tous les électeurs du FN comme des racistes, oui il en existe un certain nombre voire beaucoup mais de là à généraliser à l’ensemble il y a un pas que personnellement, je ne franchirai pas et ne sauterai jamais car c’est purement de la malhonnêteté intellectuelle et c’est nier le problème de fond des français qui, ne sont pas devenus racistes du jour au lendemain.

Il existe alors le principe d’un vote sanction contre les partis de gouvernement que représentent le Parti Socialiste et l’UMP.
Marine Le Pen les rassemblent sous le sigle de ‘ »l’UMPS » et, qui sert a exprimer la colère de l’électorat suite aux échecs successifs de la droite et aujourd’hui de la gauche.

Les récents dérapages racistes de Jean Marie Le Pen sur « le détail de l’Histoire » ou la glorification du Maréchal Pétain sont bien évidemment condamnables et nauséabonds, mais ma question de fond est la suivante : pourquoi la gauche ne met elle pas autant d’énergie humaine et verbale à lutter contre le chômage, la précarité sociale que contre je cite « la vermine fasciste du Front National » ?

Lutter contre l’idéologie raciste, démagogique, populiste du Front National est, un devoir pour toute personne qui se considère comme républicaine, qu’elle soit de gauche comme de droite ou du centre.
On a comme une vague impression que ce combat est un moyen d’occulter la réalité de certains échecs du PS, du gouvernement et donc de François Hollande.
Les déclarations de Manuel Valls durant la campagne des départementales, sonnent et illustrent surtout un manque de stratégie, comme une fuite en avant vers une impasse et qui peut avoir comme effet de décupler la colère des électeurs.

C’est une stratégie risquée, car elle valorise un parti que l’on prétend réduire et souligne, par contraste, l’incapacité de la gauche à se situer sur un autre terrain que celui de la République en danger.

Le paradoxe de la stratégie de Manuel Valls, c’est qu’il agite la peur du FN, avec un discours émotif sur la « peur pour son pays » alors que beaucoup de citoyens estiment que la gauche a une grande responsabilité dans la montée du FN.

Je ne vais pas me lancer ici dans une longue diatribe contre le gouvernement mais, cette stratégie qui consiste à stigmatiser voir totalement ostraciser les électeurs du Front National est une grossière erreur de communication et, je parle bien des électeurs et non des dirigeants du FN qui eux ne récolteront que mon mépris et mon dégout.

Marine, Marion Maréchal et a fortiori encore plus Jean Marie Le Pen ne sont et ne seront jamais acceptables de par leurs idées politiques, pas plus que Florian Phillipot.

A trop vouloir se focaliser sur le FN, on lui donne une importance qu’il ne mérite absolument pas !
Alors ne faisons pas comme ces chaines infos comme BFMTV ou Itélé qui, focalisent l’attention des médias sur le FN et concentrons nous sur les sujets essentiels pour réformer notre pays et ainsi faire avancer la France dans le bon sens.

Mon discours peut paraitre utopique ou irréaliste mais, c’est plus la manifestation d’un profond ras le bol car un parti politique ne se combat ni par la censure, (son interdiction légale) ni par stigmatisation mais par des arguments politiques de fond  dans le cadre d’un vrai débat local ou national serein.

Oui, le Front National est un parti nauséabond et dangereux mais pitié que la gauche ne se limite pas à l’ostracisation et aura d’ici 2017 la lourde tâche de défendre son bilan et non de mener comme seul combat celui de lutter contre le FN dans une France qui part de plus en plus à droite au fur et à mesure des différents scrutins intermédiaires.

Il est grand temps que la gauche, après 3 ans de pouvoir se concentre sur les réels objectifs qu’elle doit atteindre : faire baisser le chômage, obtenir de la croissance économique, réformer en profondeur l’administration publique etc.…

On est en 2015 pas en 1936, ainsi résumer son action politique avec comme seul l’argument de la lutte contre le fascisme ça ne passe plus telle une vieille recette de cuisine périmée alors Mr Valls et Hollande au boulot car c’est uniquement avec des résultats concrets que le FN baissera et disparaitra pas juste avec des grands et « beaux » discours !

Plaidoyer pour défendre ma liberté

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Tout d’abord, le principe de liberté d’expression figure dans la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, qui a valeur constitutionnelle. L’article 11 dispose que « la libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement » avec pour seule restriction « sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi »

Ce principe est repris par la Convention Européenne des droits de l’Homme : « Toute personne a droit à la liberté d’expression. Ce droit comprend la liberté d’opinion et la liberté de recevoir ou de communiquer des informations ou des idées sans qu’il puisse y avoir ingérence d’autorités publiques et sans considération de frontière. »

Voila pour les principes mais rentrons maintenant dans le vif du sujet : notre liberté est notre bien le plus cher et on l’a bien vu par l’ampleur des manifestations de soutiens à Charlie Hebdo que les Français(e)s s’y étaient très attachés et c’est un signe fort qu’a envoyé le peuple à sa classe politique !

Cessons de pratiquer ce phénomène législatif et politique récurrent du « fait divers-loi » : aussi grave, les évènements qui viennent d’avoir lieu en France, on ne règle pas le problème de fond par une énième loi sécuritaire et qui plus est purement de circonstances !

Alors qu’en j’entends que certains hommes et femmes politiques et surtout ceux de droite prônent ouvertement la nécessité de voter une loi type Patriot Act je suis révolté car cette loi américaine autorise les services de sécurité à accéder aux données informatiques détenues par les particuliers et les entreprises, sans autorisation préalable et sans en informer les utilisateurs et ça je m’y refuse totalement (Source Wikipedia http://fr.wikipedia.org/wiki/USA_PATRIOT_Act) )

Certain(e)s me diront que « la liberté des uns commence la  s’arrête celle des autres » mais cette affirmation est fausse car c’est en nous laissant libre de nous responsabiliser que l’on apprendra a ne pas dépasser le cadre de nos libertés et non en fixant des bornes législatives à celles ci.

On parle aussi de détention administrative qui permettrait qui permettaient d’arrêter, d’inculper et de détenir sans durée des personnes soupçonnées de terrorisme : la détention qu’elle soit judiciaire ou administrative doit rester sous le contrôle absolu du juge en France et c’est non négociable.
Le juge est en France le garant de notre liberté et de la protection de nos droits fondamentaux

Ce n’est pas en créant des mesures d’exception que l’on résoudra le problème de fond, celui ci ne peut être résolution que par des reformes d’intégration, des mesures sociales, culturelles tout en donnant plus de moyens à la justice anti-terroristes et aux services de renseignements.

Il faut prendre des mesures contre les prédicateurs de haine qui prône la violence armée, mais ça suffit de vouloir faire un Big Brother pour surveiller Internet ou les communications, cela mènera a une dérive autoritaire que personne ne souhaite.

Il faut prendre des mesures contre les prédicateurs de haine qui prône la violence armée, mais ça suffit de vouloir faire un Big Brother pour surveiller Internet ou les communications : où s’arrêtera la frontière entre prévention et mesure liberticides ?

Aujourd’hui, le combat pour la liberté n’est ni de gauche ni de droite, mais un combat que chacun ou chacune d’entre nous peut mener pour lui et l’ensemble du peuple : ne nous laissons pas voler nos idéaux et surtout ne nous laissons pas voler notre bel élan de solidarité nationale par une récupération politique nocive et liberticide.

Le tatouage dans la société actuelle

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Le tatouage est un phénomène de plus en plus répandu de notre société.

Qu’on aime ou on n’aime pas, le tatouage, c’est avant tout une question de goûts.
Ce phénomène traine avec lui un certain nombre de clichés qui nuisent à sa réputation : il est donc temps de dire stop à la discrimination qui entourent les gens ayant choisit de se faire tatouer.

« Marginaux, peu recommandables, dépressifs, psychologiquement instables, délinquants, adeptes de la provocation et du mauvais genre », voilà un certain nombre d’expressions qui caractérisent l’idée que l’on se fait des personnes tatouées.
Ayant moi-même fait un tatouage, je ne corresponds à aucune de ces différentes catégories.

Être tatoué est un parcours de tous les jours, car on subit le regard des autres en fonction de la visibilité de son tatouage.
Mais être tatoué et se peut importe la taille est avant tout un choix strictement personnel.

J’ai toujours voulu me faire tatouer mais j’ai longtemps attendu, de peur que ce ne soit qu’une idée de passage et de me faire un motif qui finirait par me lasser.

Au final j’ai fini par me lancer et dessiner ce qui me caractérise par moi-même : un surnom (El Loco) : la représentation de soi dans la vie sociale.
Je suis fasciné par la beauté de certains tatouages et l’embellie artistique qu’elle apporte au corps des gens selon l’endroit où ils se sont fait tatouer.

Me faire tatouer, c’est comme marquer de manière indélébile ce qui me caractérise, à savoir un coté drôle ; déjanté et en aucun cas, l’expression d’un mal-être personnel quelconque.
Ce ne sera sans doute ni le premier ni le dernier tatouage que j’effectuerai car une fois que l’on commence il fort difficile de s’arrêter dans cette passion .
Je n’ai pas le sentiment d’agresser qui que ce soit parce que j’ai des coloriages sur les bras, ni de manquer de respect à quiconque, et ce, malgré les nombreuses critiques que j’ai pu recevoir.

Me faire tatouer, c’est avant tout pour embellir son corps, c’est une manière de marquer sa virilité, une conviction, un trait de caractère personnel.
Un tatouage ne rend pas les gens indiffèrent, et ça en dit long sur la personnalité des gens qui le pratiquent, et partant de la changer le regard que les gens pourront porter sur moi à l’avenir.

Quand on considère l’ouverture d’esprit de nos voisins européens sur la question du tatouage, il est d’autant plus navrant de constater à quel point nous autres Français avons du mal à voir cela d’un bon œil. Le tatouage n’est pas une tare, ni une déviance, juste une question de goût personnel.

Alors à celles et ceux qui seraient tentés de se faire un tatouage mais qui par peur des autres ne le font je leur dis tout simplement : « Lancez-vous et n’ayez pas peur du jugement des autres, car c’est avant tout pour vous que vous vous faites un tatouage, en aucun cas pour les autres ».

l’Ukraine : un soutien de raison et de coeur

Il s’est passé un peu de temps depuis mon dernier texte posté sur ce blog… Je vous retrouve avec grand plaisir.

J’ai longuement réfléchi pour trouver un sujet d’écriture et même si celui qui va être traité ci-dessous a été déjà discuté sous tous les angles possibles, j’aimerais juste apporter mon point de vue personnel.

On m’a souvent demandé pourquoi je suis si engagé sur l’Ukraine et ma réponse est très simple : du fait de mes origines familiales paternelles du côté de l’Ukraine, ce conflit a une résonance beaucoup plus forte chez moi que chez d’autres personnes sans doute. Mon arrière-grand-père est né du côté d’Odessa et cela a une valeur très forte pour moi, même si je ne suis jamais aller en Ukraine, du moins pour l’instant.

Aujourd’hui quel est le constat ? L’Ukraine a tourné le dos à la Russie et a sa politique de soumission et ce n’est pas les petits pro-Poutine et leur propagande digne d’un autre temps qui ne me convaincront du contraire.

Les résultats des dernières élections présidentielles et législatives ukrainiennes de 2014 montrent une forte aspiration européenne du peuple ukrainien et une volonté de tourner la page pour dire à ce cher Vladimir Poutine « va te faire voir ».

On a souvent dépeint l’Ukraine comme un peuple divisé entre l’Est et l’Ouest, mais si la Russie et Poutine ont bel et bien annexé la Crimée et envahi une partie de l’Est du pays (au plus grand mépris du droit international), par contre ils ont bien perdu la foi du peuple ukrainien qui ne souhaite que la démocratie et la liberté de manière durable.

Ce dernier s’est uni comme un seul homme pour faire face à ce péril imminent qui met en danger l’intégrité territoriale du pays.

Aucun Ukrainien ne veut d’une guerre généralisée dans le pays.
Mais si la Russie importe une guerre, alors il est du droit le plus légitime de l’Ukraine de se défendre et de récupérer sa souveraineté sur l’ensemble de son territoire, Crimée incluse.

Aujourd’hui l’Ukraine nous appelle à l’aide. Il est de nos devoirs de lui venir en aide pour éviter qu’elle ne tombe dans le chaos que souhaite instaurer Poutine là-bas, afin qu’elle ne tourne pas définitivement le dos à la Russie.

Nombreux m’ont dit que l’Ukraine fait partie de la sphère d’influence russe et que la réaction de Poutine n’en est que plus légitime : mais laissez-moi leur répondre de manière claire sur ce point : L’Ukraine est un pays LIBRE de ces choix politiques et Poutine n’a aucun droit de dicter à un pays dont la population en a délibérément assez de la corruption et du totalitarisme liberticide comme il en est du côté de Moscou.

L’Ukraine n’est plus un satellite de la Russie au bon vouloir de Moscou !
Alors nombreux sont aussi ceux qui dans mon discours anti Poutine ont vu une attitude belliqueuse : non je ne prône pas la guerre avec la Russie, même si l’Ukraine n’agit qu’en légitime défense face à une invasion armée russe caractérisée, mais je prône la fermeté face à un dictateur qui bafoue ouvertement le droit d’un peuple à décider par lui-même de son destin : ici son choix de se tourner vers l’Occident à travers un partenariat fort avec l’Union Européenne (UE).

Aujourd’hui l’Union Européenne se retrouve face aux fondements même de ce qui fait son existence. C’est un espace démocratique et de liberté : soutenir l’Ukraine et défendre la liberté ou alors ne jamais retenir les leçons de l’Histoire, que ce soit celle des prémices de la Seconde Guerre Mondiale (annexion de l’Autriche et la conquête des Sudètes et de la Bohème-Moravie) aux évènements de Srebrenica.
On ne sait pas quel sera le destin de l’Ukraine dans les prochains jours, semaines, mois voir années, mais, celles-ci aura toujours mon soutien inconditionnel et éternel contre la tyrannie de celui qui veut faire taire la voix de la liberté et de la démocratie.
SLAVA UKRAINA : VIVE l’UKRAINE !

Plaidoyer pour le courage d’agir

Tout d’abord qu’est-ce que le courage ? Selon le Larousse, il s’agit de « fermeté, force de caractère qui permet d’affronter le danger, la souffrance, les revers, les circonstances difficiles « 

Cette définition colle parfaitement au mal qui colle à notre classe politique quand on fait le constat après le choc des résultats des élections européennes qui a vu le FN l’emporter avec 25 % avec certes une abstention a 57%.

Comme le disait Pierre Mendes France le plus grand péril que court toujours la démocratie, c’est dans la négligence des citoyens qu’il réside

Mais pourquoi nos politiques qui passent leur temps à se chamailler a se renvoyer la balle entre le gouvernement a majorité socialiste et une opposition morcelée entre une UMP déchirée en interne , un UDI qui peine a percer et un Front National qui profite de ce boulevard pour se lancer dans une conquête du pouvoir qui restera pour eux sans doute une vague utopie vu le mode de scrutin actuel n’ont pas anticipés un tel résultat qui n’était que prévisible au possible.

Reprenons l’histoire depuis 12 ans, à savoir depuis 2002 et la dernière percée massive du Front National à une élection à savoir le passage de Jean-Marie Le Pen au second tour de la présidentielle qui fut un choc pour la France, mais aussi a une échelle internationale.

Puis de 2002 a 2007 le FN a chuté passant de 16,86 % des voix à 10,44% pour remonter enfin a 17,90 avec Marine le Pen en 2012 et enfin 25% des voix aux élections européennes en 2014 soit le plus gros score jamais réalisé par le parti a une élection nationale.

Comment expliquer qu’un parti dont les idées extrêmes sont connues de toutes et tous puissent être aujourd’hui celui qui gagne les élections européennes censées représenter la France au Parlement Européen ? Ce n’est pas acceptable !

Aujourd’hui il est nécessaire de comprendre pourquoi le Front National a pu parvenir a un tel score ?
Premièrement, il faut cesser de le diaboliser sur l’unique argument du racisme ou de la xénophobie : oui, le FN compte parmi ses membres des gens ouvertement racistes et xénophobes, mais à y regarder de manière plus précise, les gens ne font qu’appliquer un schéma rationnel de peur a force d’entendre un discours type « il y a trop d’immigrés » ou « Pourquoi payer pour les Grecs » ou « Bruxelles décide tout pour vous » ils finissent par y croire !

Si le FN est si haut ce n’est pas parce il y a plus de racistes en France, mais parce que personne n’ose réformer la France depuis 20 ans, alors que TOUT change autour de nous. Si on fait rien, Marine Le Pen gagnera les présidentielles un jour. Le Front National est le seul parti qui écoute réellement ces « laissés-pour-compte » dont la crise économique grossit malheureusement les rangs.

Alors oui on va pas se mentir, il est temps pour notre classe politique de se mettre un gros coup de remontrance vu la rougeur du carton reçu lors de ses élections européennes.

Le PS qui est au pouvoir depuis mai 2012 doit enfin assumer sa mutation sociale-démocrate voir social-libéral ! Il doit écarter les plus récalcitrants de l’aile gauche et afficher un rassemblement uni autour de ce courant incarné par Manuel Valls aujourd’hui mit en avant en tant que Premier Ministre.

Ça suffit les couacs, hésitations à répétitions et il faut savoir trancher dans le vif : dire aux Français : « oui, vous allez devoir payer plus d’impôts, devoir travailler plus longtemps » et ne plus céder à la moindre réticence ! Oui on fait de l’austerité ! Il faut avoir le courage de le dire aux électeurs, ceux ci accepteront sans doute plus facilement la pilule si on joue la carte de la franchise avec eux. On peut être de gauche et parfaitement réussir a reformer : l’Italie du jeune Premier Ministre Matteo Renzi en jouant dés sont arrivé au pouvoir la carte du donnant donnant : Son idée est de dire : on respecte les 3%, on fait des réformes importantes, mais en contrepartie, vous desserrez votre politique de rigueur »

L’UMP elle, doit cesser de toujours vouloir aller chaque fois plus sur sa droite a tenter de gratter vainement ses électeurs partis au Front National, car pour le coup, ils sont bel et bien définitivement perdus pour de bons… L’heure est à la remise en état d’un parti en lambeau douze ans après sa création comme une force et une alternative crédible si nécessaire et non plus une sous-maison du Front National qui le grignote petit à petit…

Alors aux urnes citoyens pour ne plus jamais revivre une telle situation et au travail messieurs, dames les politiciens : le courage, c’est maintenant : vous êtes là pour nous servir et nous vous servir !

le courage