Plaidoyer pour défendre ma liberté

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Tout d’abord, le principe de liberté d’expression figure dans la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, qui a valeur constitutionnelle. L’article 11 dispose que « la libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement » avec pour seule restriction « sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi »

Ce principe est repris par la Convention Européenne des droits de l’Homme : « Toute personne a droit à la liberté d’expression. Ce droit comprend la liberté d’opinion et la liberté de recevoir ou de communiquer des informations ou des idées sans qu’il puisse y avoir ingérence d’autorités publiques et sans considération de frontière. »

Voila pour les principes mais rentrons maintenant dans le vif du sujet : notre liberté est notre bien le plus cher et on l’a bien vu par l’ampleur des manifestations de soutiens à Charlie Hebdo que les Français(e)s s’y étaient très attachés et c’est un signe fort qu’a envoyé le peuple à sa classe politique !

Cessons de pratiquer ce phénomène législatif et politique récurrent du « fait divers-loi » : aussi grave, les évènements qui viennent d’avoir lieu en France, on ne règle pas le problème de fond par une énième loi sécuritaire et qui plus est purement de circonstances !

Alors qu’en j’entends que certains hommes et femmes politiques et surtout ceux de droite prônent ouvertement la nécessité de voter une loi type Patriot Act je suis révolté car cette loi américaine autorise les services de sécurité à accéder aux données informatiques détenues par les particuliers et les entreprises, sans autorisation préalable et sans en informer les utilisateurs et ça je m’y refuse totalement (Source Wikipedia http://fr.wikipedia.org/wiki/USA_PATRIOT_Act) )

Certain(e)s me diront que « la liberté des uns commence la  s’arrête celle des autres » mais cette affirmation est fausse car c’est en nous laissant libre de nous responsabiliser que l’on apprendra a ne pas dépasser le cadre de nos libertés et non en fixant des bornes législatives à celles ci.

On parle aussi de détention administrative qui permettrait qui permettaient d’arrêter, d’inculper et de détenir sans durée des personnes soupçonnées de terrorisme : la détention qu’elle soit judiciaire ou administrative doit rester sous le contrôle absolu du juge en France et c’est non négociable.
Le juge est en France le garant de notre liberté et de la protection de nos droits fondamentaux

Ce n’est pas en créant des mesures d’exception que l’on résoudra le problème de fond, celui ci ne peut être résolution que par des reformes d’intégration, des mesures sociales, culturelles tout en donnant plus de moyens à la justice anti-terroristes et aux services de renseignements.

Il faut prendre des mesures contre les prédicateurs de haine qui prône la violence armée, mais ça suffit de vouloir faire un Big Brother pour surveiller Internet ou les communications, cela mènera a une dérive autoritaire que personne ne souhaite.

Il faut prendre des mesures contre les prédicateurs de haine qui prône la violence armée, mais ça suffit de vouloir faire un Big Brother pour surveiller Internet ou les communications : où s’arrêtera la frontière entre prévention et mesure liberticides ?

Aujourd’hui, le combat pour la liberté n’est ni de gauche ni de droite, mais un combat que chacun ou chacune d’entre nous peut mener pour lui et l’ensemble du peuple : ne nous laissons pas voler nos idéaux et surtout ne nous laissons pas voler notre bel élan de solidarité nationale par une récupération politique nocive et liberticide.

Le tatouage dans la société actuelle

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Le tatouage est un phénomène de plus en plus répandu de notre société.

Qu’on aime ou on n’aime pas, le tatouage, c’est avant tout une question de goûts.
Ce phénomène traine avec lui un certain nombre de clichés qui nuisent à sa réputation : il est donc temps de dire stop à la discrimination qui entourent les gens ayant choisit de se faire tatouer.

« Marginaux, peu recommandables, dépressifs, psychologiquement instables, délinquants, adeptes de la provocation et du mauvais genre », voilà un certain nombre d’expressions qui caractérisent l’idée que l’on se fait des personnes tatouées.
Ayant moi-même fait un tatouage, je ne corresponds à aucune de ces différentes catégories.

Être tatoué est un parcours de tous les jours, car on subit le regard des autres en fonction de la visibilité de son tatouage.
Mais être tatoué et se peut importe la taille est avant tout un choix strictement personnel.

J’ai toujours voulu me faire tatouer mais j’ai longtemps attendu, de peur que ce ne soit qu’une idée de passage et de me faire un motif qui finirait par me lasser.

Au final j’ai fini par me lancer et dessiner ce qui me caractérise par moi-même : un surnom (El Loco) : la représentation de soi dans la vie sociale.
Je suis fasciné par la beauté de certains tatouages et l’embellie artistique qu’elle apporte au corps des gens selon l’endroit où ils se sont fait tatouer.

Me faire tatouer, c’est comme marquer de manière indélébile ce qui me caractérise, à savoir un coté drôle ; déjanté et en aucun cas, l’expression d’un mal-être personnel quelconque.
Ce ne sera sans doute ni le premier ni le dernier tatouage que j’effectuerai car une fois que l’on commence il fort difficile de s’arrêter dans cette passion .
Je n’ai pas le sentiment d’agresser qui que ce soit parce que j’ai des coloriages sur les bras, ni de manquer de respect à quiconque, et ce, malgré les nombreuses critiques que j’ai pu recevoir.

Me faire tatouer, c’est avant tout pour embellir son corps, c’est une manière de marquer sa virilité, une conviction, un trait de caractère personnel.
Un tatouage ne rend pas les gens indiffèrent, et ça en dit long sur la personnalité des gens qui le pratiquent, et partant de la changer le regard que les gens pourront porter sur moi à l’avenir.

Quand on considère l’ouverture d’esprit de nos voisins européens sur la question du tatouage, il est d’autant plus navrant de constater à quel point nous autres Français avons du mal à voir cela d’un bon œil. Le tatouage n’est pas une tare, ni une déviance, juste une question de goût personnel.

Alors à celles et ceux qui seraient tentés de se faire un tatouage mais qui par peur des autres ne le font je leur dis tout simplement : « Lancez-vous et n’ayez pas peur du jugement des autres, car c’est avant tout pour vous que vous vous faites un tatouage, en aucun cas pour les autres ».